Les résultats dune enquête menée aux USA par léquipe de chercheurs du Henry Ford Health System (Detroit), risque peut être de vous aider à arrêter définitivement de fumer, à condition davoir un animal de compagnie !
Cette étude a été menée auprès de plus de 3000 personnes, toutes propriétaires danimaux domestiques, et dont une partie fumaient et lautre non.
Les chercheurs se sont rendus compte que très peu de fumeurs considéraient leurs animaux de compagnie comme des fumeurs passifs. Cependant, les sondés se sont dit à plus de 28% prêts à arrêter de fumer pour leur animal, quand ils ont découvert les conséquences que leurs cigarettes pouvaient avoir sur la santé de leur compagnon à poils ou à plumes.
Les fumeurs ont ainsi appris que leur chien, leur chat, leur rongeur ou encore leur canari pouvait être atteint dallergie sous forme dermique ou respiratoire, mais pire, que cela pouvait même provoquer des cancers du nez, des poumons ou des lymphomes !
Ces révélations ont paru générer chez les fumeurs une excellente raison pour arrêter de fumer et leur donner une motivation supplémentaire, en plus de celle de la santé de leur conjoint et/ou de leurs enfants.
Lamour pour son animal domestique pourrait faire lobjet dune prochaine campagne de lutte contre le tabagisme aux USA, et pourquoi pas dans les autres pays !
La fumée secondaire du tabac peut provoquer de lasthme, des bronchites, des lymphomes et dautres formes de cancer dont ceux des poumons, du museau et de la gueule, chez nos animaux de compagnie. Voici des faits à ce propos!
* Une étude sérieuse entreprise par une université vétérinaire américaine, publiée dans le American journal of epidemiology et réalisée sur 180 chats a démontré que les chats sont définitivement affectés par la fumée secondaire.
* Les résultats démontrent que les chats vivants avec un fumeur auraient environ deux à trois fois plus de chance de développer un lymphome, un type de cancer des cellules immunitaires, que les chats appartenant à des non-fumeurs. Ce risque augmentait aussi en fonction du nombre de cigarettes fumées quotidiennement et de la durée totale de lexposition à la fumée.
* Selon une autre étude publiée depuis déjà dix ans, les chiens auraient jusquà 60 fois plus de risque de développer un cancer des poumons sils appartiennent à un fumeur plutôt quà un non-fumeur. Ce serait surtout le cas lorsque les chiens ont un nez plutôt aplati, comme le pug carlin ou le terrier de Boston par exemple.
* Une autre étude a démontré que les chiens ayant un long museau, tels que les colleys, les bergers belges et les bergers allemands, auraient deux fois plus de risque de développer un cancer du nez sils sont exposés régulièrement à la fumée secondaire, donc sils vivent avec un maître fumeur.