hadjy 31 a écrit :David a écrit :Le bon chien est un tout : l'éleveur , le maître et l'équipe qui va l'entourer pour l'éducation/dressage mais je mettrai plus l'accent sur le maître c'est lui qui va faire au fil des jours ce que son chien deviendra ...
Pour ce qui est de ta technique , il y a bien longtemps que des éleveurs le font et c'est vrai que c'est très bien dans "l'apprentissage" du chiot....
Voilà c'est tout ce que je voulais dire, avoir juste une petite reconnaissance pour tous les gens qui essaient de faire travailler leurs chiens..."
Il y a 20,25 ans, on avait encore accès aux disciplines de mordant avec des chiens de beautés, aujourd'hui quasiment plus.
J'ai toujours différencier le " caractère" et l' aptitude au travail, pardonnez moi si je me trompe pour moi nos chiens ont du caractère
il n'ont tout simplement plus dans leurs gènes " l'aptitude au travail de mordant " parce qu' ils sont sélectionnés sur d'autres critéres.
Pouvoir monter un chien c'est malheuseusement devenu un parcours du combattant, et c' est bien dommage pour tout ceux qui aiment les "disciplines de mordant "
J'ai repris ces affirmations (voir ci dessous aussi la seconde citation), même si elles se répètent un peu pour ménager les susceptibilités de chacun. Et éviter que le sujet ne s'enlise à nouveau:
Juste une parenthèse:
Pour l'emploi des colliers à pointes ou électriques, le sujet a été débattu sur d'autres post.
J'ai eu personnellement quelques succès et mes propriétaires aussi: près d'une vingtaine de chiens breveté défense sur une toute petite production en nombre. Ni eux ni moi, n'ont jamais eu recours à aucun (pourtant il y a quand même eu même des finalistes de Championnats Nationaux).
Ces "ouï-dire", sont colportés par des amateurs souvent novices ou des détracteurs du chien de travail.
Pour être un bon cynophile, il y a de très nombreuses qualités à avoir mais la première est l'amour de la race, la passion (la vraie, pas celle que l'on voit écrite partout, parce qu'elle fait bien ou vendre!), il faut avoir l'envie de faire découvrir des centaines de choses à son chien pour le faire grandir (c'est comme pour les enfants!), communiquer, échanger avec lui et être observateur, très observateur, c'est la clé de la réussite.
Et ne pas se laisser dicter sa propre vérité par d'autres.
Cela est vrai aussi pour l'éleveur, le compétiteur de travail, etc... savoir faire sa propre analyse et avoir une très très grosse dose de courage... car chaque jour on doit se remettre en cause.
Ma petite expérience, m'a démontré qu'il fallait en premier que le chien ait une aptitude d'ordre génétique .....donc si l'on veut due en partie à l'éleveur qui a choisi l'union de sa chienne avec le mâle dans le but de faire ressortir ses qualités innées
Mais........et la j'en suis certaine le gros " boulot" revient au Propriétaire qui va savoir faire exploiter ce don et à l' HA qui va donner de son temps et surtout de son savoir afin que le chien comprenne ce que l'on attend de lui et qu'il fasse apparaître ses qualités, au maximum.
Une petite précision pour ceux qui comparent les malinois aux poils longs.....les malinois de beauté ne sont pas plus que les autres variétés doués pour le ring....Il y a certes aussi des exceptions comme pour tous.
Le mordant c'est un don et comme tous les dons il est avant tout génétique.
Pensez-vous réellement qu'un chiot qui n'a aucun de ses ascendants proches, ni aucun collatéral ayant prouvé quelque chose dans une discipline de mordant, puisse, sans un travail acharné de ses propriétaires obtenir des récompenses significatives?
Non. Cela tient du miracle.
Ce délayage des dispositions ataviques est l'une des raisons des difficultés actuelles et font que les "entraineurs potentiels" n'ont pas envie de passer 3 ans ( cela a été dit dans un post précédent) pour obtenir un petit brevet.
Les caractéristiques minimales du chien pour venir jouer dans les disciplines sportives sont pour moi:
Chiens stables, équilibrés, sociables avec les autres chiens et aucune appréhension vis à vis de l'étranger, insensibles aux stress, y compris acoustiques, bien dans leur tête, sans méchanceté, mais qui ont l'amour du maitre, un sens du jeu développé, un seuil de nervosité bas.
Et, si c'est dans une épreuve de défense que l'on veut aller, au-delà du simple brevet, îl faudra de la combativité et la capacité à accepter une certaine pression;
et, évidemment, une véritable aptitude au travail de mordant.
C'est tout cela que les élevages que vous qualifierez souvent d'élevage de "travail" sont allés chercher ailleurs, parfois aussi grâce à des intervariétés avec des étalons issus de Malinois de TRAVAIL. Il sont 4 ou 5 représentatifs en France, Evidemment le type n'est plus le même. Mais, même avec cette pratique, les résultats ne sont pas homogènes sur une portée.
Il faut bien constater que cette pratique a fait des émules (aucun esprit critique de ma part, j'observe toujours et encore...) dans différents pays d'Europe.
Depuis très longtemps, j'essaie de faire que les amateurs de chiens sélectionnés sur la conformité au standard se comprennent mieux dans l'intérêt de la race. C'est peut être le moment de s'y remettre.
Il est donc indispensable que toutes les bonnes volontés, au lieu de partir en querelles strériles, apprécient le travail que certains ont faits, ne soient pas utopistes sur le niveau atteint et sachent être d'une critique positive et constructive.