Sheïtan : Crise d'épilepsie ou AVC ?
Posté : 11 mars 2015, 20:53
Dimanche 1er mars, après une altercation avec Eiyanna, Sheïtan est tombée en état de choc et a été prises de violentes convulsions qui ont durées environ 5 minutes.
Dès qu'elle a repris conscience, retrouvé un certain calme, j'appelle mon véto qui me dit de la laisser se reposer le plus au calme possible et de surveiller la venue d'une nouvelle crise qui heureusement n'a pas eu lieu.
Le lundi soir, je la lui ramène car elle tremblotait de tout son corps, clignait en permanence des yeux et titubait.Il a diagnostiqué une crise d'épilepsie due au choc émotionnel, alors que moi je pensais à un AVC. Il lui a fait une piqûre de Valium pour éviter une 2ème crise. Le mardi soir, elle avait toujours ses symptômes, alors il m'a donné un traitement homéopathique contre l'épilepsie.
Hier soir, voyant que son état général se dégrade, je la lui ramène. Je lui explique qu'elle a perdu énormément de repères. Elle ne reconnaît plus son environnement, n'interagit que très faiblement avec nous ou le reste de la meute, fait ses besoins à la maison, sursaute au moindre bruit. Elle est souvent perdue et reste plantée sans bouger au milieu d'une pièce, ou alors, tourne et vire pendant de longues minutes. Elle est parfois agitée de spasmes et de tremblements, perd l'équilibre (qu'elle arrive de moins en moins à rétablir). Elle ne reconnaît plus que la gamelle d'eau et les croquettes.
Il lui fait un contrôle des réflexes qui s'avèrent très amoindris. Sa vision est très faible (elle n'a pratiquement pas réagit à la menace). Elle a aussi perdu beaucoup d'audition. Quant son équilibre, il est de plus en plus précaire.
On vient d'entamer un traitement de 10 jours pour essayer d'activer l'oxygénation de ce qui reste encore de vivant dans son cerveau. Mais ni mon véto ni moi sommes sommes très optimistes... Je ne veux pas "d'acharnement thérapeutique" et en même temps, je ne peux me résoudre à une décision ultime...
J'essaie de me raisonner en mettant mes sentiments de côté, et je me dis que ce n'est pas une vie pour elle, ni pour moi. Je ne peux penser à elle ou la voir sans que les larmes me montent aux yeux. Je suis effondrée, anéantie.
Elle, si vivante, si présente, ressemble à une coquille vide. Elle est là physiquement, mais il n'y a plus rien à l'intérieur. C'est comme si son âme l'avait déjà quittée.
Dès qu'elle a repris conscience, retrouvé un certain calme, j'appelle mon véto qui me dit de la laisser se reposer le plus au calme possible et de surveiller la venue d'une nouvelle crise qui heureusement n'a pas eu lieu.
Le lundi soir, je la lui ramène car elle tremblotait de tout son corps, clignait en permanence des yeux et titubait.Il a diagnostiqué une crise d'épilepsie due au choc émotionnel, alors que moi je pensais à un AVC. Il lui a fait une piqûre de Valium pour éviter une 2ème crise. Le mardi soir, elle avait toujours ses symptômes, alors il m'a donné un traitement homéopathique contre l'épilepsie.
Hier soir, voyant que son état général se dégrade, je la lui ramène. Je lui explique qu'elle a perdu énormément de repères. Elle ne reconnaît plus son environnement, n'interagit que très faiblement avec nous ou le reste de la meute, fait ses besoins à la maison, sursaute au moindre bruit. Elle est souvent perdue et reste plantée sans bouger au milieu d'une pièce, ou alors, tourne et vire pendant de longues minutes. Elle est parfois agitée de spasmes et de tremblements, perd l'équilibre (qu'elle arrive de moins en moins à rétablir). Elle ne reconnaît plus que la gamelle d'eau et les croquettes.
Il lui fait un contrôle des réflexes qui s'avèrent très amoindris. Sa vision est très faible (elle n'a pratiquement pas réagit à la menace). Elle a aussi perdu beaucoup d'audition. Quant son équilibre, il est de plus en plus précaire.
On vient d'entamer un traitement de 10 jours pour essayer d'activer l'oxygénation de ce qui reste encore de vivant dans son cerveau. Mais ni mon véto ni moi sommes sommes très optimistes... Je ne veux pas "d'acharnement thérapeutique" et en même temps, je ne peux me résoudre à une décision ultime...
J'essaie de me raisonner en mettant mes sentiments de côté, et je me dis que ce n'est pas une vie pour elle, ni pour moi. Je ne peux penser à elle ou la voir sans que les larmes me montent aux yeux. Je suis effondrée, anéantie.
Elle, si vivante, si présente, ressemble à une coquille vide. Elle est là physiquement, mais il n'y a plus rien à l'intérieur. C'est comme si son âme l'avait déjà quittée.