C'est trop bien toutes ces histoires, continuez à nous raconter, moi je m'en lasse pas!!!

Choix d'un chiot...

et autres choix.... Courage... c'est un peu long !

Nos premiers chiens étaient des BA, grands (j’étais toute petite !), gris acier et noir.
De ma naissance à mon adolescence, ils ont fait partie de ma vie.

Puis il y a eu la pension, la FAC, les études, les voyages…. La vie quoi….

Et puis, un jour, un chiot m’a choisie !
C’est la petite tornade qui m’a choisie, et non l’inverse.
Un soir une boule de poils s’est précipitée sur moi… et ne m’a plus quittée.
(ou presque…. Mais ça c’est une autre histoire… elle avait été volée dans la voiture d’un copain et j’ai mis 3 semaines à la retrouver).
A cette époque, je ne pensais pas à avoir un chien. Je vivais au cœur de Paris, et je « nomadisais » plusieurs mois par an. J’avais un chat. J’adorais m’occuper des chiens des autres, j’en prenais parfois en pension quelques jours si je ne travaillais pas, mais moi… pas assez stable et toujours par ci par là.
…..J’ai réorganisé ma vie lorsqu’elle est revenue avec moi..
Traversée de Paris à pied matin et soir (1 h + 1 h ) pour aller travailler…. Et quand le boss n’a plus voulu d’elle sous mon bureau…. Je suis partie ! et je suis retournée à la FAC…. Avec Joy !
Là, il a fallu trouver une voiture…. La Fac de Clichy cela faisait trop loin… j’ai trouvé une vieille R8 toute déglinguée.
Un seul prof a refusé qu’elle assiste aux cours, les autres ont accepté et elle n’a jamais fait de « bétises ». Elle n’en a d’ailleurs jamais. Jamais de destructions.
Elle apprenait n’importe quoi avec une facilité déconcertante, savait tout faire presque d’instinct : m’attendre devant la boulangerie, garder mon sac (et croyez moi, personne n’aurait pu y toucher !), sauter les bancs, échapper aux contrôleurs dans le métro, suivre en randonnée, prendre le train, ne jamais ramasser de nourriture et ne jamais en prendre de la main d’un étranger, elle sautait sur la table du véto toute seule, nous nous baladions au Bon Marché, aux Galeries Lafayette, jamais attachée, ni laisse ni collier (ils étaient dans mon sac au cas où ), au pied sur claquement de doigts, à droite comme à gauche, ne jamais traverser sans s’être assise avant ….
Nous avons vécu 14 ans ensemble. Elle m’a accompagnée partout. Elle a suivi dans l’Ain, à Marseille (pas longtemps !), en Corse, dans les Cévennes…..
C’était ma première Malinoise et c’est par et pour elle que j’ai découvert les Bergers Belges.
C’était il y a plus de 20 ans.
Depuis, j’ai essayé d’apprendre tout ce que je pouvais au sujet des Bergers Belges.

Lorsque JOY est partie j’ai essayé de choisir une autre race et me suis intéressée au Bas Rouge, au Berger Blanc Américain (à l’époque il n’était pas encore Suisse !) au BH…. J’ai visité des élevages, lu plein de livres, parlé avec des propriétaires…. Mais il n’y a pas eu de déclic…..Alors je suis revenue au Malinois.

Je voulais un chien né dans un élevage car je voulais connaître ses parents et tout savoir de mon compagnon.
J’ai trouvé une adresse d’élevage dans une revue canine que j’avais gardée depuis mon arrivée dans le Loiret 2 ou 3 ans auparavant !
C’était la seule et unique publicité que cet élevage avait mise dans une revue, il se trouvait à 30 Kms de chez moi et il y avait une nichée lorsque j’ai téléphoné !
Comme quoi…. Le destin …..

Mon mari et moi sommes allés visiter l’élevage et avons été fort aimablement reçus bien qu’ayant clairement annoncé que nous n’étions pas décidés.
J’y suis retournée lorsque les chiots étaient prêts à partir.
Je n’étais pas totalement certaine de prendre un chiot, l’éleveur m’a parlé de la race, de ses chiens, pendant que je regardais tout ce monde s’ébattre dans le jardin. Les parents me plaisaient bien, j’avais la chance de voir la mère et le père, ce qui est assez rare. Je n’arrivais pas à me décider. Je les ai pris et reposé l’un après l’autre… et puis je me suis tournée et j’en ai vu un, à part, couché dans une flaque de soleil, il était tout doré, tout lumineux… et c’était lui !
Je l’ai trouvé très très beau, c’était le déclic.
MORGAN du Domaine de Baugé est entré dans ma vie et ce fut une nouvelle histoire.


L’éleveur m’a dit « Vous y avez mis le temps, mais pour quelqu’un qui est censé ne rien y connaître vous avez eu du nez ! vous avez choisi le meilleur. Si vous voulez emmener celui là il faut que je vous explique un certain nombre de choses ».
Elle m’a fait un cours concernant les races et la race, le standard, son importance, la nécessité des dépistages de la DH, le pedigree, la confirmation, les expositions, le club de race, elle m’a invité à une journée amicale…. Et m’a fortement conseillé, en attendant, d’aller en visiteur à la prochaine NE…. Ce que nous avons fait.
Et par la suite je ne crois pas avoir failli à l’éleveur de MORGAN !

C’est lorsque j’ai vu tous ces Puppy ensemble à la journée amicale de Madame Auriant en 1996 que m’est venu le désir de faire naître et d’élever des chiens aussi beaux que mon BB et ses parents.

Avec MORGAN, j’ai découvert les expos, les autres malinois, les juges, les jugements, les différences, les éleveurs et les propriétaires qui m’ont beaucoup appris et dont beaucoup sont devenus et sont restés de bons amis que je rencontre toujours avec plaisir.
J’ai « adoré » tout cela pendant bien longtemps.
J’ai aussi découvert les rivalités et les « petites vacheries »….. Forcément…. MORGAN est un Malinois d’exception…
Une fille de sa première nichée a rejoint la famille, choisie par mon mari et en écoutant les conseils de son éleveur, et s’est révélée tout à fait talentueuse.
Meilleure Jeune Malinois et Meilleur Jeune des 4 variétés en 2001,
CSAU CANT TATD - Brevet de Chien de Défense et Sujet Recommandé en 2002,
CACS , Meilleur Malinois de Classe Travail, Meilleure Malinoise toutes classes confondues en 2003.

Que pouvait-on désirer de plus pour offrir sa première nichée au Manoir de Morgan ? !

Il fallait trouver l’étalon….pas facile et il y aurait de quoi remplir un autre long sujet !

Après quelques aléas en 2004…. C’est Romulus qui a séduit sa « fiancée » de la 1ère NE….
Car ils s’adoraient depuis 2001 ces 2 là.

Ce fut une période magique et encore plus lorsque les petites furent là.

En plus, je pensais faire la joie d’une personne qui attendait une fille de Relka depuis 2 ans.
Mais les choses ont fait que finalement je ne la lui ai pas vendue, et voilà donc comment a été choisi mon 4° chiot Malinois !
Inattendu, non !

j'ai adoré. Cette complicité que tu as décris avec ta première malou, on dirait LE rêve de tout gosse voulant un chien. ^_^

Et ben c'est une belle histoire celle-là aussi, et ton premier chien à la fac!!!!!!!!!!!!!!!!!!, c'est quand même super tout ce que tu pouvais faire avec, ça devait être génial un chien comme lui.
Bref super!